Les cadets et le SNU

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Les cadets et le SNU

Le SNU

La jeunesse de France mérite bien qu’on lui offre un avenir dans la cohésion et l’engagement au service de la Nation. C’est à ce prix qu’elle se lèvera et construira un présent vaillant, un avenir prometteur en s’ancrant dans ses racines nationales, personnelles profondes et fiables.

Pour permettre à de jeunes volontaires de se rassembler autour de valeurs citoyennes, le gouvernement français à créé le Service National Universel (SNU).

Les volontaires du SNU inscrits la même année constituent une cohorte. Ils ont entre 16 et 17 ans, et sont le plus souvent en classe de première.

Le SNU est bâti en trois phases :

  1. le séjour de cohésion où, durant 2 semaines, les jeunes se familiarisent avec la vie en collectivité et participent à des activités citoyennes et de découvertes
  2. la mission d’intérêt général, la MIG, qui se déroule sur une période de 84 heures, au sein d’une administration, d’un service public ou d’une association ;
  3. l’engagement volontaire, de 3 mois autour d’un projet citoyen.

La phase la plus active est la mission d’intérêt général car elle permet de prouver son attachement à l’autre en se découvrant soi-même dans l'esprit de groupe, la camaraderie et le goût de l'effort.

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La phase 2 : la mission d’intérêt général

La mission d’intérêt général (MIG) vise à développer la culture de l’engagement ainsi qu’à renforcer la responsabilité et l’autonomie des jeunes. La mission d’intérêt général constitue un service rendu à la nation. Comme pour le séjour de cohésion, des adaptations pourront être mises en place pour les volontaires en situation de handicap.

Dans le cadre de la mission d’intérêt général, le volontaire SNU participe aux actions de la structure d’accueil. C’est l’occasion de participer à un service rendu à la société dans différents secteurs d’activité et de mesurer les valeurs de l’engagement et du bénévolat. Le volontaire doit jouer un rôle actif pendant sa mission au service de l’intérêt général (pas de mission d’observation).

Il pourra ensuite, s’il le souhaite, prolonger son engagement dans la structure à travers d’autres dispositifs comme le Service civique ou la Réserve civique.

La MIG peut s’effectuer dans une organisation publique ou associative qui œuvre dans les domaines de la citoyenneté, la culture, la défense et mémoire, l’éducation, l’environnement, la santé, la sécurité, la solidarité ou le sport. Sont ainsi éligibles :

  • les Armées, les services de gendarmerie, de police et de sécurité civile ;
  • les associations loi 1901 proposant des missions au service de l’intérêt général sur les thématiques définies ;
  • les personnes morales de droit public : les services de l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics ;
  • les établissements de santé privés d’intérêt collectif ;
  • les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) publics et associatifs ;
  • les entreprises solidaires d’utilité sociale agréée.

Chaque mission doit correspondre à un engagement minimum de 84 heures réparties au cours de l’année suivant le séjour de cohésion.

Les missions d’intérêt général peuvent s’effectuer selon quatre modalités différentes :

  • mission perlée : un ou plusieurs volontaires apportent leur concours régulier à une structure locale chargée de service au public, comme les clubs sportifs, les services de pompiers, les EPHAD, etc.;
  • mission ponctuelle : un ou plusieurs volontaires apportent leur concours à un projet d’intérêt général existant et ponctuel comme l’organisation d’événements culturels ou sportifs, des chantiers de restauration du patrimoine, des missions en faveur de l’environnement, auprès de personnes démunies, etc.;
  • projet collectif : un ou plusieurs volontaires poursuivent un projet autonome d’intérêt général accompagnés par une structure d’intermédiation spécialisée. Les volontaires réalisant un projet collectif seront accompagnés par une structure identifiée.
  • préparation et formation en vue d’un engagement volontaire en phase 3 : certaines missions nécessitent un temps de formation, par exemple les missions dans le domaine de la sécurité civile ou auprès de publics vulnérables.

Les volontaires du SNU souhaitant effectuer une MIG doivent s’inscrire sur la plateforme SNU où ils peuvent consulter les missions proposées par différents organismes (dénommés structures d’accueil). Ils peuvent postuler sur plusieurs missions.

Lorsqu’ils sont retenus pour une mission, un contrat d’engagement est signé entre le volontaire, la structure d’accueil (l’association de cadets en ce qui nous concerne) et le référent départemental du SNU (en général le service en charge de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale). Le mentor qui va accompagner chaque volontaire est désigné dans ce contrat.

Les cadets de la gendarmerie comme phase 2

La gendarmerie a choisi de s’impliquer dans la phase 2 (la "MIG") du SNU au travers d’associations de cadets. De nombreuses associations de cadets existent déjà dans de nombreux départements, dont certaines interviennent au-delà de la phase 2 du SNU.

Les membres des associations de cadets sont généralement, mais pas exclusivement, des réservistes citoyens de la gendarmerie, qui agissent alors en tant que bénévoles.

La conception et la conduite des MIG est le produit d’une coopération étroite entre l’association de cadets et le groupement de gendarmerie départementale (GGD). Chaque GGD dispose d’un officier référent SNU, généralement l’officier adjoint commandement (OAC). Cet officier est donc l’interlocuteur de notre association pour élaborer le programme d’une MIG et déterminer la contribution que le groupement va y apporter.

Une fois le programme de la MIG validé au niveau du département, la mission est proposée sur la plateforme SNU gérée par l’Éducation nationale et les volontaires peuvent postuler.

Nos MIG présentent l’originalité d’associer étroitement les trois composantes de la gendarmerie : les unités d’active, la réserve opérationnelle et la réserve citoyenne. Ces deux dernières fournissent les « mentors » qui vont accompagner les cadets pendant toute leur mission.

Les volontaires du SNU effectuant une MIG au sein d’une association de cadets prennent l’appellation de cadets de la gendarmerie. Ils ont le statut de réserviste civiques, collaborateurs occasionnels du service public.